Le Silence qui suit

Ou pourquoi les victimes de violences sexuelles ne parlent pas

“Je ne sais pas si vous avez idée du nombre de femmes qui portent plainte et du nombre de condamnations…c’est…c’est…vertigineux. Elles racontent les procès, les questions qu’on leur pose… Les questions que la police lui a posé… Les mêmes. Pire parfois. Devant une salle pleine. Comment voulez-vous que je lui demande de vivre ça ? ”

Victoria, une jeune fille victime de viol, a décidé de porter plainte. Elle est suivie dans son parcours par Agathe, journaliste, qui veut faire ses preuves auprès de son patron avec ce reportage.
Mais le chemin de Victoria est semé d’embûches : la honte, les questions intrusives incessantes, le manque de temps et de formation de ses interlocuteur-ices, la rigueur du système judiciaire auront-ils raison de sa détermination à faire valoir ses droits ?

Une pièce pour sensibiliser, échanger, faire changer la prise en compte des victimes de violences sexuelles et faire connaître les obstacles que rencontrent les victimes : l’emprise, l’amnésie et la mémoire traumatique, le manque de moyens et de formation des professionnel-les, la remise en cause de leur parole,…

Écriture : Marie Berger et Fanny Jayet-Dauphiné
Mise en scène : Marie Berger
Avec Pascaline Col, Sylvie Coppéré,  Isabelle Thévenoux, Sidonie Lardanchet et Jean-Luc Burfin.
Lumières : Lila Burdet
Scénographie : Stéphane Pagano
Ambiances sonores : Lucie Berger
Musique additionnelle : Benoît Berger
Costumes : Marie-Pierre Morel-Lab

« Le Silence qui suit possède le grand talent de nous montrer toute la complexité du viol, de la plainte, de la difficulté d’être entendue, et surtout de notre soumission à nous, et celle de nos mères, à qui certains hommes ( beaucoup ?) préfèrent leurs filles , voire leurs petites filles.
Cet aspect si compliqué, si douloureux est rarement abordé il me semble, et vous le faites remarquablement. »

Agnès JAOUI, Comédienne, écrivaine et réalisatriceUne idée de la création à venir …